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Les actualités de l’organisation

Les activités déjà réalisées du projet Santé Sexuelle et Reproductive des Filles et Femmes Vulnérables (SSRFFV) partie 2

1 – Organisation d’un atelier pour développer des outils de communication inclusifs

Un consultant a été retenu pour concevoir les outils de communication inclusifs. Les termes de référence l’ont orienté dans la conception des outils tels les posters, les dépliants, les boites à images, les kakemonos. A l’issu de la conception, un atelier de deux jours à réuni les professionnels de la SSR et de l’inclusion des communes de mise en œuvre du projet et de la ville de Ouagadougou composés des ministères de l’action sociale, de la santé, de l’éducation primaire et post primaire, de l’éducation inclusive et des associations œuvrant dans le domaine de la SSR.

Photo de famille des participants

Après avoir présenté le projet aux participants, la boîte à image avec des images de l’intelligence artificielle a été présentée. Les participants au nombre de 25 (12 femmes et 14 hommes), ont été réparti en cinq groupes et ont parcouru les images et les messages pour les amender. A l’issu des plénières, l’assemblée a suggéré que les images soient des dessins qui reflètent la réalité du milieu de mise en œuvre du projet en lieu et place aux images de l’intelligence artificielle qui sont certes belles mais difficiles à manier pour intégrer nos réalités telles le paysage, les concessions familiales… Les autres outils composés des kakemonos, des affiches et dépliants ont été également amendés. Après cet atelier, le consultant  a tenu compte de ces amendements pour finaliser tous les outils.

Les participants ont salué l’initiative de cette activité participative car elle permet de retenir ce qui est important comme images et messages adaptés au groupe cibles des communes d’intervention

2 – Formation des pairs éducateurs

La formation des pairs éducateurs a eu lieu du 2 au 6 avril 2024.Au total trente-trois (33) personnes ont été formées en santé sexuelle et reproductive et en technique d’animation. Ce sont les 30 pairs éducateurs (19 femmes et 11 hommes et les 3 animateurs terrains (2 femmes et 1 homme).

Photo de famille de la formation des pairs éducateurs

La formation a été plus pratique que théorique avec des travaux de groupe, des simulations d’animation de groupes. A la fin de cette formation, ils sont outillés pour mener les activités de sensibilisation avec les groupes cibles telles les discussions de groupe, les visites à domicile…

Les pairs éducateurs et animateurs en travaux de groupe pour préparer les simulations lors de la formation.

3 – Mise en place des organes des réseaux et cadres de concertations

Le mois de juin a été consacré à la mise en place des réseaux en santé sexuelle et reproductive dans les cinq communes que sont Doulougou, Kombissiri, Koubri, Ipélcé et Saaba. Ainsi donc, les 19, 20,21,24 et 26 juin. Soixante-dix-sept (77) personnes dont 29 femmes et 48 hommes ont été rencontrées dans les salles des mairies des communes. L’objectif de cette activité était de formaliser la collaboration entre les acteurs professionnels et les structures actives sur le terrain.

Échanges lors de la mise en place du réseau SSR de Doulougou

Chaque réseau est composé des acteurs étatiques (mairie de la commune, l’action sociale, la santé, l’éducation primaire, l’éducation post primaire, la police) et ceux non étatiques (les associations où sont les pairs éducateurs, la responsable des femmes, les centres de santé privé).

Ainsi donc, le projet SSRFFV a été présenté aux membres du réseau et leurs rôles ont été définis par eux-même.

4 – Formation des membres des réseaux SSR

Après la mise en place des réseaux, deux sessions de formations sur les modules de la SSR (droits en matière de SSR, gestion hygiénique des menstrues, les fistules obstétricales, les cancers du col de l’utérus et du sein…) et la technique d’animation ont été organisées au profit des membres. Chaque session a duré deux jours (du 11 au 12 juillet à Ouaga avec les réseaux de Koubri et Saaba et du 30 au 31 juillet à Kombissiri avec ceux  de Kombissiri, Doulougou et Ipélcé) avec la participation de 78 personnes au total dont 33 femmes et 45 hommes.

Photo de famille avec les membres des réseaux SSR de Koubri et Saaba
Photo de famille avec les membres des réseaux SSR de Kombissiri, Doulougou et Ipelcé

Les activités déjà réalisées du projet Santé Sexuelle et Reproductive des Filles et Femmes Vulnérables (SSRFFV) – partie 1

1 – Prise de contact avec les autorités

Avant le démarrage des activités du projet Santé Sexuelle et reproductive des Filles et femmes Vulnérables, Nous avons effectué des rencontres avec les autorités administratives des Cinq (05) communes de mise en œuvre. Il s’agit des Directeurs provinciaux de l’action sociale, les chefs de services communaux de l’action sociale, les Médecins chef de District sanitaire de Bogodogo, de Saponé et de Kombissiri, les Présidents de la Délégation Spéciale des communes, les majors des centres de santé au niveau communal…. L’objectif était de nous présenter et présenter brièvement les grandes lignes du projet SSR/FFV. Cela faciliterait la mise en œuvre des activités.

2 – Identification des acteurs sur le terrain

Dans chacune des 5 communes, des associations, groupements et ONG locales (associations) ont été identifiés.

L’objectif était de disposer d’une base de données qui nous permettra d’identifier les pairs éducateurs, les associations locales dont les animateurs seront formés et ceux qui feront partie du réseau SSR.

Au total 60 associations et ONG locales ont été identifiées avec les structures spécialisées en SSR (services sociaux communaux et les centres de santé).

Parmi les associations identifiées, nous avons retenu 3 par communes au sein desquelles nous avons eu 2 pairs éducateurs qui animeront les discussions de groupe avec les filles et femmes vulnérables.

3 – Présentation du projet dans les communes

Les 15, 16, 19, 20 et 21 février des rencontres ont eu lieu dans chaque commune pour présenter le projet SSR et les résultats de l’identification des associations et structures spécialisées en SSR. Au cours de cette même rencontre, avec les participants, les villages et secteurs d’intervention ont été ciblés de façon participative en tenant compte des localités où il y a plus de problèmes SSR. Les personnes concernées par ces rencontres étaient les autorités administratives, coutumières et religieuses, les responsables des femmes. Au total 57 personnes ont été touchées par cette activité dont 16 femmes et 41 hommes.

Ces rencontres ont été appréciée par les autorités. Pour eux c’est un honneur de les avoir conviés dès les premiers pas de mise en œuvre du projet et ont formulé des vœux de succès.

Pour ce faire, ce programme qui vise à ce que les populations du Burkina Faso en général et les femmes et filles exclues en particulier aient un meilleur accès et utilisent des services de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive s’appuie sur une approche multisectorielle et intégrée, et comporte trois (3) niveaux.

Bénéfices indirects de nos sorties 

Cas de la commune de Koubri :  l’idée est née d’organiser une rencontre avec les associations et structures locales et le Président de la Délégation Spéciale (PDS) pour connaitre leurs domaines d’intervention, exhorter celles dont les récépissés ne sont pas à jour à renouveler leurs documents et les motiver à travailler ensemble pour atteindre plus de résultats.

Photo des participants à la rencontre dans la commune de Koubri

Cas de la commune de Ipélcé : la rencontre a permis au PDS de Ipélcé de présenter au Chef traditionnel certains des participants que nous avons invités, qui ont été nouvellement affectés dans la commune et qu’il n’avait jamais vu. Il s’agit du médecin du centre médical et de la première responsable de l’éducation primaire. Le chef était très heureux de faire leur connaissance et les a remerciés pour ce qu’ils font et feront pour sa population.

4 – Rencontre avec les associations retenues et recrutement des pairs éducateurs

Des rencontres ont eu lieu du 26 au 28 février réunissant les associations au sein desquelles nous avons eu les pairs éducateurs avec une participation de 55 personnes étaient présentes dont 32 femmes et 23 hommes. A elles, le projet a été présenté en mettant l’accent sur le rôle du pairs éducateurs dans le projet. Les critères du pairs éducateurs avaient été donnés en amont pour faciliter leur identification. Au total 30 personnes dont 19 femmes et 11 hommes ont été retenus.

Présentation des activités du projet Santé Sexuelle et Reproductive des Filles et Femmes Vulnérables (SSRFFV)

Résumé du projet

Titre du projet : Promotion de la santé sexuelle et reproductive des filles et femmes vulnérables

Partenaire financier : Organisme privé allemand africa action / Deutschland e.V. (aaD)

Durée du projet : 01.11.2023 – 30.04.2026

Zone d’intervention : les communes de Doulougou, Kombissiri, Koubri, Ipélcé et Saaba

Cibles : filles et femmes en situation de handicap, filles et femmes en situation de rue, filles et femmes employées de maison ou dans les ménages.

Objectif général :  Contribuer à la promotion de la santé sexuelle et reproductive des filles et des femmes vulnérables au Burkina Faso

Les objectifs spécifiques :

  • Amener 75% des femmes et des filles de la population totale des 5 communautés rurales à disposer de connaissances de base sur la santé reproductive.
  • Atteindre et sensibiliser de manière adéquate les filles et les femmes handicapées et/ou socialement défavorisées par la formation de pairs éducateurs.
  • Renforcer les compétences de15 ONG locales, dont 5 structures dirigées par des femmes afin qu’elles intègrent la SSR des filles et des femmes handicapées et / ou socialement défavorisées dans leurs programmes et plans d’action d’ici la fin du projet.
  • Renforcer les capacités et les équipements de 15 structures, les services SSR des 5 communes rurales de Saaba, Koubri, Kombissiri, Doulougou et Ipelcé pour mener des actions inclusives répondant aux besoins spécifiques des filles et des femmes en situation de handicap et/ou de précarité sociale d’ici la fin du projet.
  • Renforcer d’ici la fin du projet la collaboration par des réseaux fonctionnels et des mécanismes de référencement appropriés des 15 ONG locales et les structures offrant des services de SSR. Au niveau national, renforcer la coopération des ONG de la société civile par la création de réseaux.

Les résultats attendus :

  • A la fin du projet, 75% des femmes et des filles de la population totale des 5 communautés rurales disposent de connaissances de base sur la santé reproductive, la planification familiale et les MGF.
  • La formation de pairs éducateurs permet d’atteindre et de sensibiliser de manière adéquate les filles et les femmes handicapées et/ou socialement défavorisées.
  • D’ici la fin du projet, 15 ONG locales, dont 5 structures dirigées par des femmes, ont renforcé leurs compétences et intègrent la SSR des filles et des femmes handicapées et / ou socialement défavorisées dans leurs programmes et plans d’action.
  • A la fin du projet, 15 structures, les services SSR des 5 communes rurales de Saaba, Koubri, Kombissiri, Doulougou et Ipelcé, auront les capacités et les équipements pour mener des actions inclusives répondant aux besoins spécifiques des filles et des femmes en situation de handicap et/ou de précarité sociale.
  • A la fin du projet, les 15 ONG locales et les structures offrant des services de SSR ont renforcé leur collaboration par des réseaux fonctionnels et des mécanismes de référencement appropriés. Au niveau national, la coopération des ONG de la société civile a été renforcée par la création de réseaux.

Les activités du projet :

Actions générales de sensibilisation

  • Organisation de campagnes de sensibilisation par les médias
  • Organisation de campagnes de sensibilisation au niveau communautaire
  • Organisation de sorties de sensibilisation et d’appui-conseil à domicile
  • Organisation d’un atelier d’élaboration des outils de communication inclusif

Actions de sensibilisation par les pairs éducateurs

  • Organisation de sessions de formation des pairs éducateurs
  • Facilitation de discussions de groupe sur la SSR entre les filles et femmes vulnérables
  • Fourniture de kits de dignité

Renforcement des capacités des ONG locales

  • Formation des animateurs sur la SSR
  • Identification des OSC et structures spécialisées en SSR
  • Organisation de séances de plaidoyers sur l’inclusion des besoins spécifiques

Renforcement des capacités des prestataires de soins de santé locaux

  • Organisation de sessions de formations des structures prestataires de SSR sur les protocoles de prise en charge
  • Organisation de services d’écoute et de soutien psychosocial

Travail en réseau et mise en place d’un cadre de concertation

  • Appui à la mise en place des réseaux et cadres de concertation
  • Organisation les sessions de cadres de concertation et les rencontres inter-réseaux
  • Organisation d’atelier d’élaboration des schémas de référencement
  • Edition et diffusion des outils de communication et des schémas de référencement
  • Organisation de campagne de prestation de services mobiles

Projet « Etude de base du Programme Santé sexuelle et reproductive des filles et femmes exclues »

Dans le cadre de ses interventions, l’Association Le Tisserin pour la protection et la promotion des personnes vulnérables et défavorisées en Afrique de l’Ouest met en œuvre un programme dénommé « santé sexuelle et reproductive des filles et femmes handicapées » avec le soutien financier de Africa Action. L’association vient d’obtenir un financement avec l’ONG Allemande Africa Action pour la réalisation d’un projet dénommé « Etude de base sur la santé des filles et femmes vulnérables et exclues ». Cet financement est destiné à la réalisation de l’étude de base citée dans l’intitulé du projet et servira comme projet pilote à Africa Action pour la soumission d’une proposition sur un programme global sur la santé des filles et femmes exclues et vulnérables.

Contexte et justification du programme

L’analyse du contexte général du Burkina Faso met en évidence des défis majeurs qui freinent son développement parmi lesquels figurent en bonne place les problèmes d’inclusion, mais aussi ceux liés à l’égalité et à l’équité selon le genre. A cet effet, la prise en compte des exclus sociaux en général, du handicap, de l’égalité et de l’équité de genre en particulier dans les politiques et programmes publics devient une impérieuse nécessité.

Le handicap et les autres facteurs d’exclusion sont des sources de vulnérabilité pour les personnes qui vivent avec. A tous les niveaux de la vie sociale, les personnes handicapées font face à une discrimination. Le tableau de bord social de 2018 estime qu’elles sont environ 7% de la part des populations inactives[1] .

Les données issues du RGPH de 2019 concernant cette population ne sont encore pas disponibles et les données officielles sont celles de 2006 qui estiment à 1,2% la prévalence du handicap. Cette proportion reste plus élevée chez les populations vivant en milieu rural (1,3%) et sur le plan national, 1,1% de femmes vivent avec un handicap[1]. En revanche chez les personnes déplacées internes selon l’enregistrement fait par le CONASUR, la population des personnes handicapées est de 2,2%[2]. Selon les résultats de l’Enquête multisectorielle continue (EMC) de 2018, le taux de chômage qui est de 4,7%[3]au niveau est plus important chez les personnes handicapées car il se situe à environ 10,6% et varie selon le type de handicap. Le chômage touche moins les personnes handicapées moteur (6,4%), tandis qu’il est plus accentué chez celles vivant avec un handicap visuel (22,5%).

Cette situation peu reluisante, est davantage exacerbée par la crise humanitaire qui affecte le pays ces dernières années. Dans l’ensemble, les femmes et les enfants sont très affectés par la crise humanitaire actuelle en raison des déplacements de populations, des violences, de l’accroissement du risque d’abus sexuels, de la perte des membres de leur famille ou de la séparation d’avec ceux-ci et du risque d’augmentation du nombre de personnes handicapées. La crise humanitaire accroit notamment les vulnérabilités des enfants, des jeunes et des femmes du fait de l’affaiblissement et l’effondrement des mécanismes de protection traditionnels et de l’inaccessibilité des services sociaux de base du fait de la fermeture de certains services de l’Etat (action sociale, santé, écoles…) dans les zones affectées.

Le programme « santé sexuelle et reproductive des filles et femmes exclues » constitue une réponse multisectorielle à plusieurs niveaux pour contribuer à un meilleur accès des filles et femmes exclues aux services de santé sexuelle et reproductive, mais aussi, et surtout, inciter cette couche sociale à utiliser des services de qualité de santé sexuelle et reproductive, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs nationaux fixés dans les politiques et stratégies en matière de population, de planification familiale et de santé sexuelle et reproductive des jeunes. En réponse à ce besoin d’augmenter l’offre et la demande des services, ce programme met l’accent sur l’amélioration de la qualité et l’accès des services ainsi que la mobilisation sociale en utilisant une approche basée sur les droits des filles et des femmes exclues et la responsabilisations des structures faitières représentatives de ces groupes exclus, le renforcement des capacités de résilience des jeunes filles et femmes exclues et le renforcement des compétences parentales au profit des mères d’adolescentes exclues. La participation, la collaboration et le partenariat constituent des éléments clés du programme qui, depuis son élaboration met l’accent sur la collaboration intersectorielle en vue d’une action intégrée centrée sur les services sociaux et de santé à la base et le milieu communautaire avec une effective implication des cibles et des bénéficiaires.

Pour ce faire, ce programme qui vise à ce que les populations du Burkina Faso en général et les femmes et filles exclues en particulier aient un meilleur accès et utilisent des services de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive s’appuie sur une approche multisectorielle et intégrée, et comporte trois (3) niveaux.

1) le niveau communautaire et familial avec des actions visant un changement de comportements, d’attitudes et de pratiques de Planification Familiale (PF), de Violences Basées sur le Genre (VBG), d’équité genre et de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) avec un focus sur les personnes handicapées, notamment les jeunes et les filles. Le but est d’augmenter la demande de services à travers une responsabilisation accrue des jeunes et des femmes exclues ainsi que de leurs structures représentatives.

2) le niveau des prestataires de services étatiques et privés en matière de santé sexuelle et reproductive pour renforcer l’offre en améliorant l’accessibilité et la qualité au sein des prestataires de services de SSR aussi bien de l’Etat que de la société civile. Les interventions permettront de répondre qualitativement aux besoins des populations dans la lutte contre les VBG, la promotion de la PF, et la SSR des femmes et filles exclues. Les organisations de la société civile, notamment les organisations de personnes handicapées et de groupes exclus sociaux bénéficieront d’une attention particulière à ce niveau.

3) le niveau de la coordination et de la concertation avec les autres partenaires par le renforcement du dispositif de pilotage et de coordinations des politiques et programmes et initiatives nationaux en matière de SSR des femmes et filles exclues.

Objectifs et portée de la mission

L’objectif de l’étude est de renseigner les indicateurs objectivement vérifiables prédéfinis pour le programme avant l’entame des activités.  Ce processus de renseignement des indicateurs dressera l’état des lieux de la situation de départ qui servira de référence afin de mesurer les réalisations du programme au fur et à mesure de l’avancement des activités ainsi que les effets et impacts entre l’évaluation à mi-parcours et finale. Un accent particulier sera mis sur la détermination des facteurs socio-culturels et institutionnel qui influent négativement sur l’accès des filles et femmes et femmes handicapées aux services de santé sexuelle et reproductives tout en identifiant des facteurs leviers qui permettront d’inverser la tendance. Enfin l’étude permettra d’identifier des bonnes pratiques à promouvoir pour l’effectivité de l’accès des filles et femmes exclues à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité

Telecharger les Termes de Références de l’étude de base du programme « Santé sexuelle et reproductive des filles et femmes exclues » ci-dessous

[1] RGPH 2006 – Situation socioéconomique des personnes vivant avec un handicap, INSD, Octobre 2009

[2] Enregistrement des personnes déplacées internes du Burkina Faso – La Protection, SP/CONASUR, Octobre 2021

[3] Enquête multisectorielle continue (EMC) de 2018, INSD


[1] Tableau de bord social 2018, INSD, 2019

BIENTOT DISPONIBLE – UN MANUEL DE SANTE DES FEMMES HANDICAPEES

En collaboration avec Hesperian Foundations des Etats Unis, Le Tisserin travaille depuis 10 ans pour publier et mettre à disposition au Burkina Faso des manuels concernant l’éducation et la prise en charge des personnes vivant avec un handicap. Nous avons d’abord travaillé à la traduction et à la publication de deux livres de la série d’Hesperian sur l’aide précoce, « Aide aux Enfants Sourds » et « Aide aux Enfants Aveugles » (voir ci-dessous). 

illustre le site web
Page d’accueil du site de Hesperian

https://fr.hesperian.org/hhg/Manuel_de_sant%C3%A9_des_femmes_handicap%C3%A9es

Une initiative plus récente en collaboration entre Hesperian, Le Tisserin et l’Union Nationale des Associations des Femmes Handicapées au Burkina (UNAFEHB) consiste à traduire, imprimer et utiliser de manière programmatique le Manuel de santé pour les femmes handicapées. Ce travail sera réalisé avec l’Association Le Tisserin, en commençant par la capitale du pays, Ouagadougou. Le travail initial de traduction est terminé et nous pouvons maintenant produire une édition française du Manuel de santé pour les femmes handicapées.

Nous recherchons actuellement des fonds pour imprimer 1.000 exemplaires de cette édition et mener une stratégie de distribution ciblée dans le but d’aider les femmes et leurs communautés dans tout le pays à s’organiser pour obtenir des soins de santé adaptés aux personnes handicapées et fournir des conseils pratiques sur les soins personnels, les méthodes de planification familiale et la prévention de la violence et des abus.

Parallèlement à la publication, Le Tisserin organisera également une série d’ateliers de formation destinés aux agents de santé communautaires et aux membres de la famille et aux soignants des personnes vivant avec un handicap. Au cours de ces ateliers, les instructeurs guideront les participants vers les meilleures méthodes pour soutenir les femmes et les filles, dissiper les fausses informations sur le handicap et promouvoir l’inclusion des personnes handicapées à tous les niveaux de la société.