Les activités déjà réalisées du projet Santé Sexuelle et Reproductive des Filles et Femmes Vulnérables (SSRFFV) – partie 1

1 – Prise de contact avec les autorités

Avant le démarrage des activités du projet Santé Sexuelle et reproductive des Filles et femmes Vulnérables, Nous avons effectué des rencontres avec les autorités administratives des Cinq (05) communes de mise en œuvre. Il s’agit des Directeurs provinciaux de l’action sociale, les chefs de services communaux de l’action sociale, les Médecins chef de District sanitaire de Bogodogo, de Saponé et de Kombissiri, les Présidents de la Délégation Spéciale des communes, les majors des centres de santé au niveau communal…. L’objectif était de nous présenter et présenter brièvement les grandes lignes du projet SSR/FFV. Cela faciliterait la mise en œuvre des activités.

2 – Identification des acteurs sur le terrain

Dans chacune des 5 communes, des associations, groupements et ONG locales (associations) ont été identifiés.

L’objectif était de disposer d’une base de données qui nous permettra d’identifier les pairs éducateurs, les associations locales dont les animateurs seront formés et ceux qui feront partie du réseau SSR.

Au total 60 associations et ONG locales ont été identifiées avec les structures spécialisées en SSR (services sociaux communaux et les centres de santé).

Parmi les associations identifiées, nous avons retenu 3 par communes au sein desquelles nous avons eu 2 pairs éducateurs qui animeront les discussions de groupe avec les filles et femmes vulnérables.

3 – Présentation du projet dans les communes

Les 15, 16, 19, 20 et 21 février des rencontres ont eu lieu dans chaque commune pour présenter le projet SSR et les résultats de l’identification des associations et structures spécialisées en SSR. Au cours de cette même rencontre, avec les participants, les villages et secteurs d’intervention ont été ciblés de façon participative en tenant compte des localités où il y a plus de problèmes SSR. Les personnes concernées par ces rencontres étaient les autorités administratives, coutumières et religieuses, les responsables des femmes. Au total 57 personnes ont été touchées par cette activité dont 16 femmes et 41 hommes.

Ces rencontres ont été appréciée par les autorités. Pour eux c’est un honneur de les avoir conviés dès les premiers pas de mise en œuvre du projet et ont formulé des vœux de succès.

Pour ce faire, ce programme qui vise à ce que les populations du Burkina Faso en général et les femmes et filles exclues en particulier aient un meilleur accès et utilisent des services de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive s’appuie sur une approche multisectorielle et intégrée, et comporte trois (3) niveaux.

Bénéfices indirects de nos sorties 

Cas de la commune de Koubri :  l’idée est née d’organiser une rencontre avec les associations et structures locales et le Président de la Délégation Spéciale (PDS) pour connaitre leurs domaines d’intervention, exhorter celles dont les récépissés ne sont pas à jour à renouveler leurs documents et les motiver à travailler ensemble pour atteindre plus de résultats.

Photo des participants à la rencontre dans la commune de Koubri

Cas de la commune de Ipélcé : la rencontre a permis au PDS de Ipélcé de présenter au Chef traditionnel certains des participants que nous avons invités, qui ont été nouvellement affectés dans la commune et qu’il n’avait jamais vu. Il s’agit du médecin du centre médical et de la première responsable de l’éducation primaire. Le chef était très heureux de faire leur connaissance et les a remerciés pour ce qu’ils font et feront pour sa population.

4 – Rencontre avec les associations retenues et recrutement des pairs éducateurs

Des rencontres ont eu lieu du 26 au 28 février réunissant les associations au sein desquelles nous avons eu les pairs éducateurs avec une participation de 55 personnes étaient présentes dont 32 femmes et 23 hommes. A elles, le projet a été présenté en mettant l’accent sur le rôle du pairs éducateurs dans le projet. Les critères du pairs éducateurs avaient été donnés en amont pour faciliter leur identification. Au total 30 personnes dont 19 femmes et 11 hommes ont été retenus.